Ayant la forme d’un boîtier qui s’installe entre le routeur et les différents appareils connectés au réseau local (ordinateurs portables, PC de bureau, consoles de jeu…), le switch Ethernet est souvent considéré comme un élément essentiel de la connexion à Internet. Mais comment fonctionne-t-il concrètement ? Quels sont les différents types de switchs Ethernet ? Quels sont les critères à prendre en compte pour en choisir un aujourd’hui ? Dans cet article, on fait le point avec vous sur ce qu’il est utile de connaître sur cet appareil en 2023 !
Qu’est-ce qu’un switch Ethernet et comment fonctionne-t-il ?
Un switch Ethernet est un appareil qui reçoit les signaux électriques (ou optiques avec la fibre) qui proviennent des câbles Ethernet connectés aux périphériques du réseau local. Ces signaux sont alors analysés puis redirigés vers le périphérique de destination. Pas n’importe comment bien sûr puisqu’il prend en compte l’adresse MAC (Media Access Control) de chaque périphérique. De fait, cela permet au switch Ethernet d’éviter les collisions de données et d’optimiser la bande passante de votre réseau.
Le plus souvent, un switch Ethernet se présente sous la forme d’un boîtier noir rectangulaire doté de plusieurs ports Ethernet RJ45 avec un nombre pouvant aller de 4 à 48 en fonction du modèle. Au passage, si on l’appelle aussi le switch RJ45, c’est pour la prépondérance de ces ports. Sachant que chacun d’entre eux peut supporter une certaine vitesse de transfert qui est de l’ordre du gigabit par seconde en 2023, soit 1000 Mbps. Voici pour les grandes lignes sur le fonctionnement, intéressons-nous maintenant aux différents types de switchs RJ45.
Quels sont les différents types de switchs RJ45 ?
Les tarifs pour les switchs Ethernet vont de 70€ à plus de 1000€. On comprend alors que tous ne se valent pas et que ce n’est pas qu’une question de nombre de ports RJ45 plus ou moins importants (même si cela joue beaucoup). On en trouve en effet plusieurs types aujourd’hui, dont principalement trois : les switchs classiques (non-manageables), les switchs manageables et les switchs PoE (Power over Ethernet).
Les switchs Ethernet classiques (non-manageables)
Même si le terme “classique” peut prêter à confusion, nous faisons référence ici aux modèles les plus simples qui sont sortis en premier. Ce sont les moins chers à l’heure actuelle et ils ont pour avantage de ne nécessiter aucune configuration particulière. Ils conviennent ainsi pour un usage domestique ou pour les petites entreprises qui n’ont pas besoin de contrôler leur réseau dans les moindres détails.
Les switchs Ethernet manageables
Comme leur nom l’indique, on peut les “manager”, c’est-à-dire les configurer via une interface Web ou bien une application dédiée. Ils permettent notamment de créer des VLAN (Virtual Local Area Network) pour isoler certains périphériques du réseau. Avec eux, on peut aussi définir des priorités du trafic ou encore appliquer des règles de sécurité précises. C’est pourquoi pour les grosses entreprises avec des exigences élevées, ils sont indispensables.
Les switchs Ethernet PoE (Power over Ethernet)
Ce sont des switchs particuliers qui peuvent alimenter électriquement certains périphériques du réseau via le câble Ethernet. Cela peut intéressant pour des raisons pratiques puisqu’ils évitent d’avoir à utiliser des prises électriques supplémentaires pour les petits appareils. Nous pensons entre autres aux caméras IP ou aux points d’accès Wi-Fi. Il s’agit de jolis produits high-tech, mais leur prix reste malheureusement assez élevé.
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Comment choisir le switch Ethernet adapté à vos besoins ?
Même si on a déjà répondu en partie à cette question dans la partie précédente en décrivant les différents types de switchs, voici les critères les plus importants à retenir dans votre choix :
- Le nombre de ports RJ45 : il dépend évidemment du nombre de périphériques que vous souhaitez connecter au réseau. Il est conseillé toutefois de prévoir quelques ports supplémentaires pour anticiper les évolutions de votre réseau.
- La vitesse des ports : comme on l’a vu, c’est autour d’un gigabit par seconde en moyenne en 2023. Il ne faut pas aller en deçà (avec un modèle désuet par exemple) puisque votre switch Ethernet pourrait devenir un goulot d’étranglement en limitant votre vitesse de débit.
- Le niveau de gestion : si vous n’avez pas besoin de configurer le réseau selon des exigences précises, nous vous recommandons un switch non-manageable. Si par contre vous devez assurer une certaine sécurité ou gérer les priorités pour des questions de performance, optez pour un switch Ethernet manageable.