Malgré la crise sanitaire et économique actuelle, les acheteurs sont de retour sur le marché de l’immobilier. Après 55 jours d’arrêt, le secteur se relève peu à peu. Visites, demandes de crédits immobiliers, offres d’achats… Les futurs propriétaires s’activent. Toutefois, l’accès à la propriété est refréné à cause des banques et les demandes de financement sont rejetées en grand nombre.
Sommaire :
Les banques attribuent moins de prêts immobiliers
La crise du Covid-19 frappe tous les secteurs, l’immobilier et le bancaire n’y ont pas échappé. Il n’est donc pas question de se relancer les yeux fermés. Avec un contexte économique si particulier, trop de facteurs restent en suspens, d’où une sélection plus fine des dossiers de crédit.
La durabilité d’emploi ainsi que l’employabilité sont étudiés de près par les banques. En effet, entre la hausse du chômage et le chômage partiel, les banques sont plus prudentes.
De plus, il faut rappeler que les conditions d’octroi ont été modifiées en décembre dernier avec le fameux taux d’endettement de 33 % maximum. Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) bloque l’accès aux emprunts, même pour les individus qui ont des revenus confortables.
Enfin, le pourcentage d’apport, le taux d’endettement et la valorisation des biens sont des éléments sur lesquels l’attention est concentrée plus que jamais.
Si vous souhaitez acheter, il est indispensable de présenter un dossier plus que complet. N’hésitez pas à faire appel à un courtier ou un courtier en ligne. Par exemple, vous pouvez faire un prêt immobilier avec Vousfinancer pour faciliter vos démarches.
VOIR AUSSI : Comment faire pour vendre sa maison rapidement au meilleur prix ?
Des taux de crédit qui sont bas
Actuellement, le taux de refus de prêts immobilier est passé de 5,4 % à 6,6 %. Toutefois, les taux restent bas et se calquent sous les 2 % sur 25 ans. On remarque cependant une légère hausse. En effet, en mai dernier, les taux étaient de 1,25 % contre 1,18 % en avril, d’après les données de l’Observatoire Crédit logement.
On note une disparité selon les profils. Les meilleurs bénéficient de taux inférieurs à 1 % alors que les emprunteurs les plus fragiles peuvent obtenir des taux de 1,60 % sur une durée de 20 ans et de 1,81 % sur 25 ans, dans le meilleur des cas.
Cette hausse des taux est s’explique par les risques de défaut en cours de remboursement, mais aussi par la suppression des aides personnelles à l’accession.
Entre les difficultés à obtenir un prêt immobilier, la hausse des taux et les incertitudes liées à l’emploi, de nombreux acquéreurs repoussent leurs projets par prudence.