Les cyberattaques sont délibérées et malveillantes. Ce sont des tentatives de violation des informations ou des systèmes d’information d’individus ou d’organisations. Bien qu’un attaquant puisse s’infiltrer dans un système informatique de nombreuses façons différentes, la plupart des cyberattaques reposent sur des techniques assez similaires. La liste suivante présente les dix types de cyberattaques les plus courantes.
Sommaire :
1. La cyber attaque par hameçonnage (phishing)
Le phishing ou hameçonnage est une attaque d’ingénierie sociale impliquant des communications frauduleuses semblant provenir d’une source fiable. Les tentatives de vol d’informations sensibles ou d’incitation à installer des logiciels malveillants se font souvent par e-mail.
Parmi les techniques de phishing les plus dangereuses du moment, on peut citer « l’arnaque au président ». Cette technique d’hameçonnage consiste à envoyer un faux email d’un membre de la direction à un employé du service finance en lui demandant un virement urgent. Les informations
🛡️ Le phishing est la principale cause des cyberattaques dans le monde. En tant que tel, le personnel doit être formé pour reconnaître les attaques de phishing et ce qu’il faut faire lorsqu’il reçoit un e-mail pareil. Une veille sur les noms de domaine de marque et présence ou non d’une entrée DNS MX (Mail Exchange) permet aussi de se prémunir des usurpations d’identité.
2. Le virus informatique et malware
Les Malwares sont des logiciels nuisibles utilisés pour violer les systèmes d’information en exploitant les vulnérabilités du réseau informatique. C’est une situation qui se produit généralement quand un utilisateur clique sur un lien ou des pièces jointes qui installent des logiciels ennemis.
Il y a plusieurs sortes de logiciels malveillants, comme les ransomwares, les virus informatique, vers, cheval de Troie, spyware, adware, scareware ou les logiciels espions. Les Malwares peuvent avoir plusieurs effets. Ils peuvent notamment :
- bloquer l’accès au réseau ou une partie du net
- ralentir un ordinateur ou tout un réseau
- installer d’autres malwares
- copier secrètement les données du disque dur et les transmettre
- perturber le système et le rendre inopérant
Parmi les malwares particulièrement dangereux et répandus en ce moment, il est important de détailler le principe du ransomware. Cette cyberattaque consulte à bloquer un système ou récupérer des informations confidentielles avant de demander un rançon à la victime.
🛡️ Le meilleur moyen de se protéger des malwares est d’utiliser une bonne solution d’antivirus. Les Malwares sont si courants qu’il devient très compliqué de les détecter et de s’en débarrasser. Néanmoins, les tests d’incursion des applications web restent un bon point de départ.
3. L’injection SQL pour pirater un site Internet
Le SQL (Structured Query Language) est utilisé dans la programmation et est conçu pour gérer les données dans les systèmes de gestion de bases de données relationnelles. Lors des injections SQL, les pirates informatiques insèrent du code malveillant dans le serveur qui utilise SQL, ce qui permet au serveur de révéler des informations sensibles.
🛡️ Les injections SQL peuvent être évitées en surveillant les utilisateurs dans l’application avec des listes blanches et des listes noires. Ils peuvent également être protégés contre l’utilisation de systèmes de prévention de réseau tels que des pare-feu.
4. MITM : l’attaque de l’homme du milieu
Une attaque MITM (man-in-the-middle) est l’endroit où le hacker intercepte et relaie les messages entre deux parties qui croient qu’elles interagissent l’une avec l’autre. C’est une attaque qui est aussi connue sous le nom d’attaque d’écoute clandestine. Une fois que les attaquants sont dans la conversation, ils peuvent filtrer, manipuler et voler des informations sensibles.
🛡️ Une façon de protéger votre organisation contre de telles attaques consiste à crypter les données. Les entreprises devraient également mettre en place des audits et des contrôles afin de les tenir au courant des activités du personnel.
5. La vulnérabilité zero-day
La vulnérabilité zero-day (exploit 0-day ou jour zéro en français) est une porte ouverte dans un produit informatique entre la découverte d’une vulnérabilité par la communauté et sa correction par son propriétaire. Lorsqu’une vulnérabilité réseau est découverte par un hacker et annoncée, il y a une fenêtre de temps avant qu’un correctif ou une solution ne soit utilisé pour la corriger. Dans ce laps de temps, les cyberattaquants exploiteront la vulnérabilité.
Il peut s’agit d’une faille dans un système d’exploitation (Windows, MacOs, chromebook…), un logiciel, un langage de programmation, un navigateur internet (Chome, Firefox, Safari, Edge…), un CMS (WordPress, Joomla, Drupal; Prestashop). Généralement, plus un produit est utilisé, et plus les efforts mis en place dans la sécurité sont importants. Mais c’est aussi là où il y a le plus grand nombre d’utilisateurs que les hackers vont mettre le plus d’effort pour trouver des failles. C’est un jeu du chat et de la souris permanent et personne n’est jamais vraiment à l’arbi d’une petite erreur !
🛡️ La maintenance et la mise à jour rapide des applications est essentielle pour limiter les risques. Plus vous attendrez et plus vous serez exposés car la nouvelle se répand très vite dans la communauté des cybercriminels. En complément, une surveillance constante est nécessaire pour se protéger contre cette forme de cyberattaque. Les tests de pénétration de l’infrastructure peuvent identifier les vulnérabilités de votre réseau avant les cybercriminels.
6. Le piratage informatique via un Botnet
On l’appelle un « botnet » parce que ces programmes également connus sous le nom de bots, ou robots, existent à travers un réseau d’appareils.
Un seul bot ne peut pas faire trop de dégâts, mais collectivement, ils sont puissants et potentiellement dangereux.Les cybercriminels utilisent les botnets pour mener une série de cyberattaques. Ils peuvent aider un cyberattaquant à faciliter une attaque par déni de service, par exemple, qui inonde une page Web avec du trafic conçu pour la mettre hors ligne. De telles attaques peuvent coûter une fortune à une entreprise en pertes, amendes et clients.
Ils sont aussi employés pour accéder à des informations sensibles et voler des mots de passe, diffuser des virus et propager du spam. Les botnets sont des instruments très utilisés des cybercriminels, car ils sont efficaces et bon marché.
🛡️ Pour protéger votre entreprise contre les botnets, vous devez utiliser une solution de sécurité informatique complète.
7. Les cyberattaques par Déni De Service DoS et DDoS
Les cyberattaquants se servent d’une attaque par déni de service (DoS) pour surcharger les ressources d’un système (à ne pas confondre à MsDos). Pour ce faire, ils vont se contenter d’envoyer un grand nombre de requêtes en simultané. Cela empêche ledit système de répondre aux demandes de service pour des utilisateurs légitimes. Une attaque par déni de service distribué (DDoS) cible également les ressources du système, mais la source du lancement provient d’un grand nombre de machines hôtes, chacune d’entre elles étant infectées et sous le contrôle du pirate.
Les attaques DDoS fonctionnent avec des botnets et sont capables de désactiver complètement un site Web ou un service en ligne. Ils le font en submergeant la cible avec un flot d’activité de centaines, voire de milliers d’appareils dans un botnet. Une raison pour laquelle un attaquant peut utiliser DoS ou DDoS est de rendre le système vulnérable à une autre attaque.
🛡️ Le meilleur moyen de se prémunir de ce type d’attaque est de mettre en place un Firewall (pare-feux) ou un serveur Proxy et de configurer des règles de filtrage pour éviter la saturation du réseau. En complément, l’utilisation de répartiteurs de charge (load balancing) vous aidera à fluidifier le traitement des requêtes. Le problème est ce type d’installation peut s’avérer coûteuse.
8. Le Tunnel DNS
Le tunnel DNS est un vecteur d’attaque sophistiqué conçu pour fournir aux attaquants un accès permanent à une cible donnée. Étant donné que de nombreuses organisations ne parviennent pas à surveiller le trafic DNS pour détecter toute activité malveillante, les attaquants peuvent insérer ou « tunneler » des logiciels malveillants dans les requêtes DNS (requêtes DNS envoyées du client au serveur). Le malware est utilisé pour créer un canal de communication persistant que la plupart des pare-feu sont incapables de détecter.
Cette attaque et très vicieuse et peu d’entreprises mettent en place des solutions efficaces ce qui ouvre la voie aux cybercriminels malintentionnés. C’est donc l’un des plus dangereuses et il ne faut pas négliger
🛡️ L’objectif pour se protéger d’un attaque par tunnel DNS est de détecter et bloquer le trafic malveillant, avant que ce dernier ne s’introduise dans le système. Des solutions existent pour protéger les serveurs DNS. Il faudra se tourner vers une société spécialisée en cybersécurité pour obtenir un protection complète.
9. La faille XSS (Scripts intersites)
Le cross-site scripting (XSS) est une sorte de violation d’injection où l’attaquant envoie des scripts malveillants dans le contenu de sites Web réputés. Cela se produit lorsqu’une source douteuse est autorisée à joindre son propre code dans des applications Web et que le code malveillant est associé à un contenu dynamique qui est ensuite envoyé au navigateur de la victime.
Le code malveillant est généralement envoyé sous la forme de morceaux de code Javascript exécutés par le navigateur de la cible. Les exploits peuvent inclure des scripts exécutables malveillants dans de nombreux langages, notamment Flash, HTML, Java et Ajax. Les attaques XSS peuvent être très dévastatrices.
🛡️ Atténuer les vulnérabilités qui permettent ces attaques est relativement simple. Il suffit d’utiliser des filtres via des fonctions php ou des cookies centrés sur les fonctionnalités de contribution utilisateur. Le but est de bloquer toutes les entités html ou JavaScript. Le problème est que les hackers ont toujours un longueur d’avance donc ce n’est pas si simple de penser à tout !
10. Les attaques par Cheval de Troie
Un cheval de Troie est un logiciel malveillant qui se présente de manière erronée pour paraître utile. Ils se propagent en ressemblant à des logiciels de routine et en persuadant une victime de l’installer. Les chevaux de Troie sont considérés comme l’un des types les plus dangereux de tous les logiciels malveillants, car ils sont souvent conçus pour voler des informations financières.
🛡️ Le Firewall est le meilleur moyen de se prémunir d’une attaque par cheval de troie. Gardez aussi en tête que leur activation nécessite une action de l’utilisateur. Il faut donc être très vigilant lors de l’installation de nouveaux programmes et laisser faire le professionnels au risque d’infecter toute une organisation.
En résumé : comment se protéger des cyberattaques les plus courantes ?
Voici quelques bonnes pratiques de prévention et de protection contre le cyberattaques qui vous permettront de réduire les risques d’être victime d’une attaque informatique :
- Avoir un antivirus performant et à jour installé sur votre ordinateur et sans oublier votre smartphone ! Parmi les meilleurs antivirus du moment, on peut citer Kaspersky Internet Security, Avast, Bitdefender, Norton, McAfee, AVG…
- Ne jamais installer un fichier .exe provenant d’une source non vérifiée;
- Vérifier les expéditeurs des emails et ne pas cliquer sur les liens si vous avez un doute;
- Utiliser un VPN pour renforcer votre anonymat lors de votre navigation;
- Éviter les sites et logiciels de téléchargement illégaux qui contiennent souvent des virus;
- Maintenir à jour ses son ordinateur et ses systèmes informatiques avec la dernière stable des logiciels et applications;
- Mettre en place des outils de veille permettant d’être alerté immédiatement en cas d’anomalie sur un réseau informatique.
Pour vous protéger efficacement et à moindre coût, vous trouverez pus de conseils de cybersécurité sur le site Antivirus-pas-cher.com.