Il y a quelques semaines, l’université de Cambridge a publié sa dernière étude sur le secteur des cryptomonnaies. Pour la troisième année consécutive, elle passe au crible les différents aspects des devises virtuelles, allant des utilisateurs au minage, en passant par les impacts sur l’économie et les particularités locales. Une nouvelle fois, la Global Cryptoasset Benchmarking Study nous révèle de nombreux faits passionnants sur cette industrie qui ne cesse de grandir année après année. Voici les principales conclusions à retenir.
Sommaire :
De plus en plus d’utilisateurs de cryptomonnaies
Le premier constat est que le nombre d’utilisateurs de devises virtuelles est en nette augmentation. Il a d’ailleurs triplé entre 2018 et le troisième trimestre de 2020, passant de 35 millions à plus de 101 millions. En seulement deux ans, la croissance en termes d’utilisateurs uniques est donc de 189 %, ce qui est énorme. Et entre 2016 et 2018, l’augmentation a même atteint 600 % – passant de 5 à 35 millions d’utilisateurs à identité vérifiée.
En outre, si l’on s’intéresse au nombre de comptes* sur les différents portefeuilles et plateformes de trading en monnaie virtuelle, le chiffre est passé de 139 millions en 2018 à 191 millions mi 2020 – soit une hausse de 37,4 %.
* Notez qu’un seul utilisateur peut détenir plusieurs comptes.
La prépondérance des utilisateurs particuliers
Par ailleurs, l’étude montre également qu’il y a bien plus d’utilisateurs particuliers qu’institutionnels. Même si les infrastructures d’investissement en cryptomonnaie se développent de plus en plus pour les institutions, les clients de détail représentent la grande majorité des utilisateurs (63 % en Europe, 70 % en Amérique du nord ou encore 75 % en Asie).
Comment expliquer cette proportion ? Il semblerait que la forte volatilité des devises virtuelles rende les investisseurs institutionnels particulièrement frileux. À l’inverse, les particuliers apprécient les avantages offerts par les monnaies non fiduciaires : sécurité des transactions, possibilité d’anonymat, accès à des sites sur lesquels les paiements de certains pays sont bloqués, opportunités de spéculations, etc.
La crypto monnaie utilisée à la place des devises fiduciaires
Enfin, l’étude révèle également une forte augmentation du nombre de stablecoins – les monnaies virtuelles stables, qui sont adossées à des devises fiduciaires comme le dollar ou l’euro. Leur disponibilité augmente sur les plateformes d’exchange, passant de 11 à 55 % en seulement un an.
Considérant tous ces chiffres, il n’est donc pas étonnant qu’un nombre croissant de sites proposent de payer en devises virtuelles, aux côtés des autres moyens de paiement fiduciaires. C’est notamment le cas du casino en ligne bitcasino, qui permet à ses utilisateurs d’effectuer des transactions en Bitcoins. Cela assure une meilleure sécurité des échanges, tout en préservant l’anonymat des joueurs et en leur offrant des avantages pécuniaires exclusifs. Pour jouer à des jeux de hasard en toute tranquillité, les paiements en BTC (ou toute autre monnaie digitale) semblent être une solution d’avenir.
Un véritable moyen de paiement en ligne
Au fil des années, la monnaie virtuelle parvient à gravir les échelons dans le domaine des paiements. Autrefois confinée à quelques sites avant-gardistes, elle est de plus en plus utilisée dans de nombreux domaines liés à la majoritairement à la finance, la technologie et au divertissement. Mais plus récemment, même des secteurs traditionnels n’ayant aucun lien avec internet proposent désormais à leurs clients de payer en crypto. On pense notamment aux agences de voyage, aux boutiques de vêtements en ligne ou encore à des pizzérias. C’est une véritable révolution, qui va probablement continuer à gagner du terrain dans les années à venir.
L’étude se penche notamment sur le cas de la Chine, où de multiples fournisseurs de services acceptent d’être payés en devises virtuelles (en l’occurrence des Bitcoins) en remplacement des traditionnels Yuan fiduciaires. Particulièrement actifs dans cette région du globe, les mineurs génèrent alors suffisamment de coins pour couvrir leurs dépenses. Dans les années à venir, on pourrait même s’attendre à ce que cette tendance s’étende à d’autres continents.