L’industrie agroalimentaire inclut de nombreuses activités dont l’industrie sucrière, l’industrie de la viande, la fabrication de boissons et d’alcools ainsi que les produits composés de céréales, entre autres secteurs.
Compte tenu des risques pour la santé et la sécurité, le nettoyage et la désinfection des locaux dans l’industrie agroalimentaire sont de rigueur. Autrement dit, les usines sont dans l’obligation de s’équiper en fonction ou de faire appel à des sociétés spécialisées.
Sommaire :
Les machines de nettoyage cryogénique pour nettoyer efficacement les surfaces
La cryogénie figure parmi les solutions efficaces pour le nettoyage des surfaces. Le principe est simple : les particules de neige carbonique ou de glace sont pratiquement projetées via un flux d’air comprimé. Techniquement, le choc mécanique combiné au froid intense favorise le détachement de la salissure. La glace carbonique disparait pour laisser la place à un déchet facile à nettoyer. S’ensuivent le choc thermique puis la sublimation. Le passage de l’état solide à l’état gazeux permet de retirer la saleté facilement par le souffle : vous l’aurez compris, le nettoyage cryogénique présente de nombreux avantages, à commencer par l’absence d’utilisation de produits chimiques tels que les solvants et les détergents. En plus, ces derniers se révèlent beaucoup moins efficaces contre les contaminants.
Ce procédé permet de retirer tous les types de salissures des surfaces : encre, colle, vernis, résidus alimentaires… la cryogénie utilisée à bon escient en milieu agroalimentaire permet surtout de ralentir la prolifération des bactéries telles que l’E.Coli, la Salmonella Enteritidis et Listeria monoctytogènes.
Les différentes étapes d’un nettoyage cryogénique
Vous l’aurez compris, le processus débute par un choc mécanique provoqué par la carboglace. Celle-ci est projetée sur les surfaces à nettoyer. Des fissures se créent alors au niveau des supports, entrainant la fragilisation de la pollution. Dans un second temps, les professionnels effectuent un choc thermique ou « différentiel thermique ». Il s’agit d’affecter une différence de température entre la saleté et le support par le biais de la glace carbonique. Bien évidemment, le processus ne risque pas d’endommager le substrat ou la surface. Enfin, la troisième étape consiste en la sublimation. Ce processus se résume en un changement d’état, soit le passage de l’état solide à l’état gazeux du CO2. La souillure sera ensuite éliminée par le souffle.
Nettoyage cryogénique : les avantages
Cette option de nettoyage des surfaces présente de nombreux avantages, à commencer par sa non-toxicité. La mise en propreté s’effectue par la projection de particules de glace sèche, non toxique et non chimique. Cette procédure s’avère particulièrement efficace pour décaper la graisse, les autocollants, la fleur de rouille ou encore les graffitis. Le nettoyage cryogénique est même utilisé pour les moteurs de voitures, leurs jantes… Cette option est généralement privilégiée pour la rapidité de mise en œuvre.
Les appareils de nettoyage cryogénique embarquent un régulateur de pression qui permet de nettoyer les moindres bavures sur toutes les surfaces. Outre sa rapidité et son efficacité, ce processus demeure conforme au respect de l’environnement. Les appareils de nettoyage cryogénique sont d’ailleurs utilisés dans diverses industries : agroalimentaire, plasturgie, pharmaceutique, électricité, fonderie, aéronautique. Ils ont été conçus pour toutes les opérations de traitement de surface : décapage, nettoyage, maintenance industrielle.
Notez surtout que le nettoyage cryogénique est non abrasif. De ce fait, les surfaces traitées ne perdent pas de leur esthétique. Mieux encore, cette solution nécessite peu de démontage, d’où la rapidité d’exécution. L’idéal serait de faire appel aux services d’une entreprise de nettoyage. Les experts sont habilités à traiter toutes les surfaces : armoires électriques, moules en plasturgie, caoutchouc…
L’ozone au service du nettoyage des surfaces dans l’industrie agroalimentaire
Sur le plan scientifique, il est prouvé que l’eau ozonée permet de tuer les bactéries ultra-résistantes qui prolifèrent sur les surfaces préalablement nettoyées. Ce procédé vise aussi à traiter les aliments tels que les fruits et les légumes. Il est même requis lors du traitement de l’eau de lavage en circuit fermé et des eaux de refroidissement utilisées pour les produits emballés après cuisson. En principe, cette technique se base sur le principe de la lyze pour éliminer les bactéries dont l’E.coli, la Listeria, les salmonelles. À celles-ci s’ajoutent les champignons, les virus, les levures ainsi que les mycotoxines.
Les appareils à lumière pulsée
Cela fait plusieurs années que la technologie de la puissance pulsée est sollicitée pour détruire les microbes et autres micro-organismes. Ces derniers sont ainsi éliminés par le biais d’un flash intense de lumière. La lumière émise par la lampe vise à ratisser toutes les surfaces à traiter. En pratique, l’appareil émet une lumière dont les longueurs d’onde varient. La technologie de la puissance pulsée se démarque par ses impulsions très brèves de près de 0,1s. Comptez également une énergie d’une grande intensité qui favorise la stérilisation des surfaces.
Les alternatives aux procédés de nettoyage traditionnels
Contre toute attente, les solutions alternatives aux procédés de nettoyage traditionnels coûtent relativement plus cher. Les surcoûts vont de 20 à 30 %, d’où l’impossibilité pour les entreprises d’avoir une vision à long terme. Il s’avère plus judicieux de faire appel régulièrement à des experts en nettoyage afin de prévenir toute problématique de contamination. Il faut savoir que cette forme d’investissement se révèle particulièrement rentable dans les secteurs industriels et agroalimentaires, notamment pour l’élaboration et la fabrication de plateaux-repas à destination des entreprises, par exemple. À ce propos, les retours sur investissement peuvent atteindre les 50 %.
Les EPI d’usage des agents chargés du nettoyage dans l’IAA
Les agents qui se chargent du nettoyage dans l’industrie agroalimentaire sont amenés à manipuler des détergents toxiques, voire nocifs. Le port des Équipements de Protection Individuelle (EPI) s’impose afin de prévenir les éventuels accidents du travail. Les travailleurs doivent ainsi être équipés de masque, de vêtements de travail, de chaussures de sécurité, de gants. Quoi qu’il en soit, les agents de nettoyage doivent respecter le principe du TACT ou du Cercle de Sinner.
Autrement dit, les produits utilisés doivent être conformes à la règlementation. Il leur incombe également de se référer aux fiches relatives aux données de sécurité – FDS. Ces documents relatent les informations visant à mieux identifier les produits : propriétés, composition, consignes d’utilisation et précautions de sécurité. En sus, les produits nettoyants doivent être sélectionnés en tenant compte de leur toxicité, de leur pouvoir dégraissant sur les surfaces telles que les hottes, les grilles d’aération et matériel en tout genre. N’oublions pas que les surfaces alimentaires doivent être nettoyées et désinfectées selon une méthodologie et des critères précis.