La période de la COVID-19 a permis à de nombreux secteurs de connaître une croissance impressionnante. Mais depuis la fin du confinement et que les choses semblent revenir à la normale, on assiste à une sorte de correction du marché. Aussi, la guerre en Ukraine n’a nullement arrangé les choses. Tout ceci plonge de nombreux pays dans l’inflation. À commencer par les cryptomonnaies qui ont perdu une grosse partie de leur valeur, de grosses entreprises qui ont mis la porte sous les verrous, tout le secteur de la Tech se mobilise pour parer le pire qui reste à venir. Google et Facebook se préparent aussi.
Google annonce un ralentissement de sa croissance
Il y a quelques jours, la société mère de Google, Alphabet, dévoile ses résultats pour le deuxième trimestre de l’année 2022. Bien que ses revenus aient augmenté de 13%, le Financial Times rappelle qu’il s’agit du quatrième ralentissement trimestriel consécutif pour le groupe, en comparaison avec l’année dernière. Si l’an dernier, le groupe a pu faire des bénéfices de l’ordre de 18,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, cette année, il n’a eu que 16 milliards de dollars.
Ce sont toujours des chiffres énormes, mais en comparaison avec ceux de 2021, la firme de Mountain View est en train de ralentir. Mais il ne s’agit que de la performance globale. En effet, certains produits de la firme continuent de générer d’importantes sommes. C’est le cas par exemple du moteur de recherche dont les services ont connu une hausse de 13% pour générer 40,7 milliards de dollars. Il en est de même pour Google Cloud qui a généré 6,3 milliards, soit une hausse de 36%.
Toutefois, les choses ne sont pas les mêmes pour YouTube qui souffrirait de la concurrence avec Tik-tok. De nombreux annonceurs ont aussi baissé leur budget, principalement à cause de la montée du dollar. Ceci aurait fait perdre 3,7% de croissance à la société.
En conclusion ? Google se prépare pour des temps difficiles. La société va ralentir son recrutement et donnera priorité aux postes techniques.
Facebook : licenciement et réduction des recrutements de 30%
Du côté de Facebook, rien n’est au bleu, tout est au rouge ! La société de Mark Zuckerberg est désormais dans la tourmente, puisque sa croissance sans limite a connu un coup de frein.
Par rapport à ses revenus de 2021, Meta a perdu 36% de bénéfice net. S’il a pu enregistrer 10,4 milliards dans la seconde partie de l’année 2021, la société n’a eu que 6,7 milliards de bénéfice net en 2022. En ce qui concerne les revenus généraux sur un an, la société a aussi perdu 1%. Elle semble souffrir aussi de la concurrence avec Tik-tok, le réseau social venu de Chine.
Par ailleurs, du côté des utilisateurs, les chiffres continuent de baisser aussi. Meta annonce perdre 1 million d’utilisateurs actifs par jour.
Tout ceci présage des moments difficiles à venir et la société se mobilise en conséquence. La première des mesures prises, c’est la pression. Mark Zuckerberg souhaite licencier, mais compte sur la bonne volonté de ses employés pour partir de leur propre gré. «De manière réaliste, il y a probablement un tas de personnes dans l’entreprise qui ne devraient pas être ici. J’espère qu’en augmentant les attentes, en fixant des objectifs plus ambitieux et en faisant monter un peu la pression, certains d’entre vous décideront que cet endroit n’est pas pour eux. Et je suis d’accord avec cette auto sélection ». Le PDG souhaite ainsi voir partir certains de ses travailleurs les moins productifs. Reste encore à voir si cela arrivera.
Aussi, selon les journalistes de Reuters, la société annonce réduire ses recrutements de 30%. L’entreprise qui attendait 10 000 travailleurs ne devrait plus recruter que 6 à 7 000 nouveaux employés.
Comment augmenter alors ses revenus ? Meta a le secret. Pour cela, il va miser sur le Metaverse et les Réels Instagram.