Vieillir dignement à l’abri des soucis financiers, faire une transmission d’héritage, s’offrir un complément de retraite, ne pas vivre aux crochets de ses enfants… Il y a plus d’une bonne raison de souscrire une assurance-vie. Elle fonctionne comme un produit d’épargne à long terme. Les intérêts sont versés une fois par an à la fin de l’année. En dépit des avantages, la perte du capital est à craindre. Il faut peser le pour et le contre avant de se lancer et de choisir les meilleures sociétés d’assurance. Plus de détails dans cet article.
Sommaire :
Assurance-vie : comment ça marche ?
Le contrat d’assurance-vie est un acte écrit par lequel l’assuré s’engage à placer une rente ou un capital à l’assureur, en échange de quoi ce dernier verse des intérêts annuels jusqu’à la fin du contrat. Les bénéficiaires peuvent être le souscripteur lui-même ou ses descendants.
À noter que le contrat d’assurance-vie se présente principalement sous deux formes :
- Fonds en euros : le placement est investi dans le marché des obligations. Idéal pour les épargnants qui jouent la carte de la sécurité ;
- Unités de compte : votre placement est investi dans les marchés des actions ou des indices boursiers. Il est plus risqué, mais génère un rendement élevé.
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Pourquoi souscrire un contrat d’assurance-vie ?
Avoir une assurance-vie permet de s’offrir une vieillesse tranquille en préparant son départ à la retraite. Ceci dit, il est préférable de se tourner vers les banques en ligne pour optimiser la rentabilité de l’assurance. Cette dernière s’explique par des frais plus abordables et des intérêts plus généreux.
Pour exemple, à notre avis Linxea est intéressant, tout comme bon nombre de néobanques. Et pour cause, ces structures en ligne ne réclament aucuns frais d’entrée. Un énorme soulagement pour les épargnants qui versent leur cotisation de manière périodique, aucune ponction n’étant retirée à chaque dépôt. Ces frais d’entrée peuvent atteindre 5 % du dépôt dans certains cas.
Le deuxième prélèvement concerne les frais de gestion, qui sont encaissés par l’assureur en rémunération de la gestion de votre portefeuille. Leur montant est variable : entre 0,60 % et 0,75 % si l’assurance-vie est placée dans les fonds en euros ; entre 0,75 % et 0,95 % si l’assurance-vie est placée dans les unités de compte.
Si vous demandez à changer d’instrument d’investissement, en réaffectant par exemple la moitié de votre fonds en euros vers un fonds actions, des frais d’arbitrage s’appliquent. Là encore, les contrats en ligne sont plus compétitifs.
Les nouvelles banques en ligne offrent un rendement moyen de 2,4 % pour les fonds en euros. Pour l’ensemble du secteur, ce chiffre plafonne à 1,8 %.
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Les inconvénients d’une assurance-vie
Toucher les intérêts d’une assurance-vie est une chose, mais récupérer le capital est un peu plus complexe. Beaucoup d’héritiers se plaignent de ne pas pouvoir mettre la main sur un placement mis sous forme d’assurance.
L’une des critiques adressées aux assurances en ligne est le manque d’appui et de conseil de la part de ces compagnies. Certes, les néobanques assurent une assistance téléphonique, mais la plupart du temps, le client doit faire preuve de débrouillardise. Les choix d’investissement, la gestion des risques, la réactivité face à la baisse des cours, l’arbitrage… C’est à vous de faire cette démarche !
La démarche de souscription n’est pas entièrement dématérialisée, contrairement aux idées répandues. Le dossier de candidature est à imprimer sur papier puis expédié à la banque par la Poste. C’est après seulement que la suite de la procédure peut se faire en ligne. La dématérialisation 100 % est offerte seulement par 4 compagnies sur 10.
Bref, vous savez maintenant l’essentiel sur l’assurance-vie. À vous de chercher le contrat le plus intéressant.