Après la dématérialisation obligatoire de la facturation, la numérisation totale des processus de gestion devrait simplifier le quotidien de plus de 4 millions d’entreprises en France. Comment s’y préparer ?
La facture électronique : 2026 – 2027
La priorité est à la facturation électronique ou obligatoire pour toutes les transactions inter-entreprise d’ici 2027.
1er septembre 2026
Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont l’obligation de recevoir des factures électroniques. L’obligation d’émission de factures dématérialisées concerne les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).
1er septembre 2027
Les petites et moyennes entreprises (PME) et les micro-entreprises sont à leur tour obligées d’émettre leur facture au format électronique dans le cadre de leurs échanges avec d’autres assujettis à la TVA.
L’application progressive de la loi sur la dématérialisation de 2026 à 2027 est une première étape indispensable vers la digitalisation totale des processus permettant aux entreprises françaises de rester compétitives.
VOIR AUSSI : Facturation dématérialisée : comment fonctionne la dématérialisation des factures ?
Vers la dématérialisation totale des processus de gestion
À terme, toutes les structures pourront piloter une gestion entièrement dématérialisée dans tous les domaines de la vie d’entreprise : prospection et relation client, gestion des contrats, archivages des documents, conservation et consultation par l’administration fiscale…
Cela représente un potentiel d’économie et de simplicité considérable, à condition de s’appuyer sur des solutions sûres et conformes à la réglementation en vigueur. L’archivage doit par exemple répondre aux exigences prévues par le RGPD, et garantir la sécurité et l’intégrité des contenus stockés sur une plateforme dématérialisée.
Quelques exemples : la réduction des coûts liés à l’impression et à la gestion des documents au format papier, le gain de temps et d’efficacité dans le traitement de documents dans les différents services de l’entreprise (RH, relation client, marketing…).
VOIR AUSSI : Facturation TPE/PME : 7 conseils pour une meilleure gestion des factures
Comment préparer sa transition digitale ?
La bonne approche se définit selon plusieurs paramètres. Les plus importantes sont sans nul doute la taille de l’entreprise et son domaine d’activité.
En 2024, France Num révélait que 85 % des dirigeants de PME percevaient le numérique comme un bénéfice réel pour leur activité. Cette part d’avis positif était relativement moins élevée chez les dirigeants de très petites entreprises (79%). Pourtant, quelle que soit la taille de la structure, les perspectives de croissance sont nettement améliorées par l’adoption de l’outil numérique.
Les plus petites structures ont autant besoin du numérique que les ETI et les multinationales, mais les formules doivent être adaptées. Un logiciel surdimensionné par rapport au besoin d’un artisan auto-entrepreneur, par exemple, représentera un coût démesuré et ne permettra pas d’atteindre les niveaux de simplification et d’économie escomptés.
Chaque structure doit prendre le temps de sélectionner des outils sur mesure et d’assurer la formation du personnel pour accompagner leur déploiement.