Sur un CV, chaque détail compte. Il faut donc mettre en avant les éléments importants qui puissent vous démarquer de la concurrence. Mais aussi, il est important d’ordonner les éléments, des plus récents aux plus anciens. En effet, face à des dizaines de demandes d’emploi, un recruteur met en moyenne 30 à 45 secondes pour savoir à quel candidat il a affaire. Dans cet intervalle de temps, quelques éléments sont très considérés. Ce sont eux qui peuvent faire dire au recruteur si tel candidat est bon pour le poste ou non.
L’organisation du CV
Lorsque le recruteur prend un curriculum vitæ, la première des choses qu’il considère est la présentation. Si elle est bonne, il pourrait se demander : alors, qu’est-ce que le candidat a d’intéressant ? Ce qui le mènera à regarder rapidement vos compétences et expériences. Mais si la présentation du CV est bâclée, il se dit sans doute : allez, au suivant !
Pour impressionner un recruteur, il n’y a pas de magie à faire. Contentez-vous de classer les informations dans un ordre antéchronologique :
- vos expériences professionnelles,
- vos formations,
- vos compétences,
- vos centres d’intérêt, etc.
Ce sont surtout les informations que recherche un recruteur. Aussi, assurez-vous de mettre en avant vos expériences qui ont vraiment rapport avec le poste désiré. Il en est de même pour vos compétences. Si possible, mettez-les en gras.
De plus, pour un CV agréable à lire, vous devez espacer judicieusement vos rubriques. Évitez le plus possible les fautes d’orthographe. Elles entachent votre candidature.
Enfin, pour un CV numérique, le format PDF est recommandé. Tout autre format pourrait compliquer la tâche du recruteur. Il n’hésitera pas à lâcher votre CV.
L’esthétique accordée au CV
Faut-il passer du temps à chercher le bon design pour son CV ? Cela dépend du poste que vous ciblez. Pour quelqu’un qui va travailler en banque ou dans le domaine de la santé, l’esthétique n’est sans doute pas le critère le plus éliminatoire. Mais si vous aspirez à un métier de la communication ou du design, l’esthétique de votre CV est éliminatoire. C’est là que doit s’exprimer ce que vous voulez apporter à l’entreprise. Ainsi, une petite touche d’originalité sera toujours un plus pour se démarquer des autres candidats.
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Les dernières expériences professionnelles
Lorsqu’un recruteur consulte votre CV, c’est pour savoir ce que vous valez. Les meilleurs arguments dans ce cas, ce sont vos dernières expériences professionnelles. Elles sont plus susceptibles de vous aider à briguer un poste. Vous devez donc les faire ressortir clairement sur le CV pour capter au plus vite l’œil du recruteur. Ces dernières expériences professionnelles démontrent votre savoir-faire et la qualité de vos compétences.
Le titre du CV
Le Responsable RH regarde aussi le titre du CV. Ce dernier comporte l’intitulé du poste et renseigne le recruteur sur votre sens d’adaptation. Néanmoins, vous devez vous assurer de respecter le titre du poste. Un intitulé qui ne convient pas est toujours plus grave que si vous n’aviez pas ajouté de titre.
La photo du candidat
La photo attire l’œil du recruteur, même si elle n’est qu’un accessoire sur le CV. Elle n’est pas toujours déterminante, mais peut-être disqualifiant. On ajoute une photo à son CV, surtout pour faire bonne impression. Ceci étant, optez pour une photo professionnelle sur laquelle vous avez une bonne posture et un habillement de Pro. Une photo à la plage ou dans la rue ne vous apporte rien de plus. Cela pourrait démontrer votre amateurisme.
Le résumé
Il ne s’agit pas forcément du résumé de tout ce que vous avez détaillé ensuite dans votre CV. Un résumé reprend de façon condensée tous ces éléments, si vos expériences professionnelles précédentes ne correspondent pas vraiment au poste désiré. Alors, en deux ou trois lignes, vous vous présentez, ainsi que vos expériences professionnelles et énumérez les softs skills que vous avez acquis et qui pourraient être utiles pour le poste en question.
La formation suivie
Selon les recruteurs, la formation suivie n’est plus un élément important sur un CV. Ou plutôt, elle n’a plus la même importance qu’elle avait il y a des années : les softs skills ont pris le pas aujourd’hui. Quand le recruteur considère la formation du candidat, c’est surtout pour connaître le niveau où le candidat s’est arrêté dans son parcours académique et le dernier diplôme qu’il a obtenu. Veillez donc à les mettre en avant.