Le développement durable promeut une approche équilibrée de la croissance, en intégrant les dimensions sociales, environnementales et économiques. Chacune de ces dimensions constitue un pilier du développement durable. Ces trois piliers sont interconnectés pour créer un monde harmonieux et durable. Chaque axe possède des objectifs spécifiques qui contribuent à l’objectif global de durabilité mondiale.
Sommaire :
Pilier 1 du développement durable : le social
Le pilier social du développement durable se concentre sur l’amélioration de la qualité de vie et la promotion de l’égalité entre tous les membres de la société. Il donne la priorité à l’égalité des chances, à l’accès aux ressources et au respect des droits de l’homme.
Réduire les inégalités sociales
La réduction des inégalités favorise une société inclusive où chacun a accès à l’éducation, aux soins de santé et aux possibilités d’épanouissement personnel. Une répartition équitable des richesses, des ressources et des services reste au centre de toutes les attentions.
Toutefois, le but de ces actions est d’assurer un avenir plus équitable pour tous. L’atteinte de cet objectif nécessite une approche gouvernementale et mondiale globale qui s’appuie sur de solides stratégies économiques et sociales. Cela réduirait les désavantages sociaux à leur plus simple expression, tout en favorisant l’égalité des chances.
Promouvoir du progrès social
Le progrès social garantit des avancées en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie pour tous. Il désigne la capacité d’une société à répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens et à créer des conditions de leur bien-être. Le progrès social vise l’épanouissement et le bien-être des individus et/ou des communautés. Toutefois, son évaluation offre des perspectives sur l’efficacité avec laquelle un pays progresse dans différents aspects du développement.
De ce fait, l’investissement dans les services publics doit être orienté vers la création des opportunités pour les populations mal desservies. Les programmes d’alphabétisation, d’égalité des sexes et de santé publique doivent être implémentés.
Engager la responsabilité sociale des entreprises
Cette approche commerciale intègre des aspects sociaux et environnementaux dans les pratiques et activités de l’entreprise. Elle oblige les sociétés à s’engager dans le respect de l’environnement et des règles commerciales éthiques. Ces sociétés devront réaliser des œuvres ou initiatives sociales et caritatives. Par ailleurs, elles doivent également s’engager dans les initiatives économiques, favoriser la croissance et contribuer diligemment au développement local ou communautaire.
Toutefois, cette responsabilité incite les entreprises à agir de manière éthique tout en répondant aux besoins de la société. Elles doivent adopter des modes de travail appropriés, contribuer aux communautés locales et donner la priorité au bien-être des employés. Les initiatives de RSE alignent les objectifs commerciaux sur la durabilité sociale.
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Pilier 2 du développement durable : l’environnement
Le pilier environnemental garantit la préservation des ressources naturelles et la protection des écosystèmes. Il vise à atténuer les effets négatifs des activités humaines sur la planète. C’est un pilier qui garantit la survie de l’humanité.
Réduire de l’empreinte carbone
La réduction de l’empreinte carbone est essentielle pour lutter contre le changement climatique et ses dangers (catastrophe écologique, etc.). De ce fait, l’adoption des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les transports durables sont à prioriser. Ces différents éléments permettent de réduire les émissions de gaz toxiques ou à effet de serre.
De plus, les politiques doivent encourager les entreprises et les particuliers à utiliser des solutions de rechange respectueuses de l’environnement. Ces dernières permettent de minimiser les dommages causés à l’environnement.
Gérer rationnellement les déchets
C’est l’un des grands défis de ce pilier ! Notons qu’une bonne gestion des déchets minimise la pollution et préserve les ressources naturelles. De ce fait, le recyclage, le compostage et la réduction des plastiques à usage unique notammant comme emballage allimentaire sont primordiaux.
La production des déchets a atteint des chiffres inquiétants en 2018 avec un pic mondial plafonné à plus de 2 milliards de tonnes l’an. Les gouvernements et les industries doivent mettre en œuvre des systèmes efficaces de gestion des déchets pour protéger les écosystèmes.
Préserver les ressources non renouvelables
La préservation des ressources non renouvelables, comme les combustibles fossiles, garantit leur disponibilité future et réduit la dégradation de l’environnement. Ces ressources peuvent pourtant être préservées par des actions communes et réfléchies. Les Etats et/ou gouvernements doivent veiller à ce que ces ressources soient gérées de la manière la plus responsable.
La transition vers des ressources renouvelables et la promotion d’une consommation durable sont, en occurrence, des étapes et des politiques à implémenter. De même, opter pour une exploitation minière et une utilisation de l’énergie responsable réduit les dommages écologiques.
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Pilier 3 du développement durable : l’économie
Le pilier économique se concentre sur la promotion de la croissance tout en assurant la durabilité à long terme. Une économie forte est essentielle pour financer les initiatives qui favorisent les objectifs sociaux et environnementaux.
Promouvoir l’économie circulaire
L’économie circulaire réduit les déchets en réutilisant et en recyclant les matériaux. Cette approche durable de la production et de la consommation. Elle donne la priorité à l’allongement de la durée de vie des équipements, matériaux et produits. Ce mode d’économie promeut le partage, le dépannage/réparation/remise à neuf, le recyclage, etc.
De ce fait, elle favorise des modes de production et de consommation durables, en minimisant l’impact sur l’environnement.
Mettre en pratique le commerce équitable
Le commerce équitable garantit que les producteurs reçoivent une rémunération équitable, ce qui favorise la justice économique et la durabilité. C’est une approche commerciale collaborative fondée sur la communication ouverte, la transparence et le respect mutuel. Elle vise à promouvoir l’équité dans le commerce mondial via un réseau commercial durable et éthique reliant différentes parties prenantes.
Toutefois, le soutien aux chaînes d’approvisionnement éthiques favorise les économies locales et responsabilise les travailleurs. Il encourage également un comportement responsable des consommateurs à l’échelle mondiale, favorisant opportunités et pratiques équitables dans le commerce international.
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Développer les coopératives et l’économie de partage
Les coopératives et l’économie de partage donnent la priorité aux solutions communautaires pour relever les défis économiques. Elles encouragent la propriété collective, réduisent les coûts et améliorent l’efficacité du partage des ressources. Ces modèles responsabilisent les individus tout en promouvant des pratiques durables.
À noter que le développement durable est notre responsabilité commune. De ce fait, les pratiques d’économie de partage permettent de consolider les acquis en créant une synergie d’actions coordonnées. Cette dernière doit être adossée sur des visions, actions et solutions communautaires pour faire face aux défis actuels.
En conclusion, le social, l’environnemental et l’économique constituent les trois principaux piliers du développement. Ils sont interdépendants et essentiels au progrès mondial. Chaque pilier contribue à un avenir harmonieux et durable. En respectant les principes et directives énoncés pour chaque pilier, l’humanité peut créer un monde où chacun s’épanouit sans épuiser les ressources essentielles.